Avez vous l’impression de vous mentir à vous-même ? Vous arrive t’il d’avoir besoin de contrôler votre partenaire ? De rester seul.e par peur de ce qui pourrait arriver dans une relation sentimentale ?
Il se pourrait que vous soyez aux prises avec la blessure de trahison.
Peut être avez vous déjà entendu parler de Lise Bourbeau qui a démocratisé les blessures de l’âme dans son ouvrage : « Les 5 blessures qui empêchent d’être heureux» ?
Les blessures ont été découvertes par un psychiatre américain, John Pierratos et c’est Lise Bourbeau, thérapeute canadienne qui les a portées au grand jour.
Or, comprendre d’où viennent nos comportements est très éclairant. Lorsque nous comprenons que tel comportement provient de l’une de nos blessures, cela permet déjà de faire un grand pas en avant.
Pour moi le but de l’existence est d’être en mesure de la vivre avec nos hauts, nos bas, nos qualités et nos faiblesses.
Les autres sont là pour nous montrer les choses que l’on accepte pas à l’intérieur de nous, notamment nos blessures.
Que sont les blessures de l’âme ?
Nous partons du principe que nous sommes une âme venue sur terre pour expérimenter, pour travailler un thème spécifique.
Si par exemple, nous sommes ici pour nous affirmer, nous allons très tôt dans notre enfance être confrontés à l’humiliation et nous porterons cette blessure, si elle n’est pas travaillée, toute notre existence.
De ce fait, au cours de notre vie, nous allons être confrontés, nous allons appeler de nombreuses situations pour nous permettre de dépasser cette blessure.
Ces situations vont à chaque fois nous faire mal, très mal, cela va appuyer sur nos blessures afin de nous inciter à nous en libérer.
Quelles sont les 5 blessures de l’âme ?
Lise Bourbeau dénombre 5 blessures principales : le rejet, l’abandon, l’injustice la trahison et l’humiliation. Il en existe d’autres mais pour simplifier, nous allons simplement garder les cinq blessures. Bien sûr il existe des degrés, plus les blessures sont importantes, plus nous allons mettre un masque sensé nous protéger de nos blessures. Le masque est donc comme un gant que nous mettons sur notre main pour ne pas voir la vilaine blessure en dessous. Chaque blessure conduit notre vie sans même que nous nous en rendions compte !
Il est important de garder à l’esprit que ce n’est pas nos expériences de vie qui nous font souffrir, mais notre réaction à ce que nous vivons à cause de nos blessures.
La blessure de rejet
La blessure de rejet est vécue soit dans la vie foetale, soit en tant que bébé avec le parent de même sexe.
Le fœtus ou le bébé se sent rejeté en général par le parent du même sexe que lui.
Il est important de préciser que ce n’est pas ce que les parents font qui permettent la création de la blessure mais notre interprétation. Dans ce cas de figure, c’est le bébé qui va se sentir rejeté.
Il se dit : « je ne vaux rien, je ne suis rien, je ne compte pas».
Et plus tard en tant qu’adulte, la personne va être confronté à beaucoup de problématique de place par exemple. Lorsqu’une personne ne trouve pas sa place au sein de la fratrie, au sein d’une entreprise, se sent rejeté.e de ses collègues, le vrai problème est ailleurs.
C’est la blessure de rejet qui est réactivée !
La personne mettra un masque de fuyant pour tenter de ne jamais revivre le rejet. La personne fuyante doute de son droit à l’existence et souvent on a l’impression qu’elle ne s’est pas incarnée totalement.
La blessure d’abandon
Cette blessure est la deuxième plus souffrante après celle du rejet car elle touche l’être directement.
En général, cette blessure est vécue avec le parent du sexe opposé entre l’âge de 1 et 3 ans.
L’enfant peut se sentir abandonné pour de multiples raisons : quand par exemple un nouveau bébé arrive dans la famille et sa mère n’a plus que très peu de temps à lui consacrer. Où si le bébé est malade et doit rester à l’hôpital. Il ne comprend alors pas du tout ce qui lui arrive et se sent immédiatement abandonné.
Selon Lise Bourbeau une personne avec la blessure d’abandon développe un masque pour cacher leur blessure, une façon de se comporter en société, c’est le masque du dépendant.
Le dépendant croit qu’il ne peut arriver à rien tout seul et qu’il a besoin de quelqu’un d’autre pour l’aider. Ici encore, c’est la blessure qui parle.
La blessure d’humiliation
Cette blessure s’éveille chez l’enfant entre 1 et 3 ans avec, en général, la mère. Il s’agit ici de se sentir humilier par le contrôle du parent.
Cette blessure est en rapport avec le développement des fonctions du corps physique. L’enfant se sent rabaissé s’il se sent très contrôlé par le parent par exemple. Lorsque cette blessure est à l’oeuvre l’enfant se sent indigne. Indigne d’être aimer.
L’enfant vivant l’humiliation créera le masque du masochiste et recherchera la douleur et la frustration de manière inconsciente dans sa vie.
Il est important de noter ici qu’un enfant peut vivre une expérience de honte ou d’humiliation sans que la blessure ne soit réveillée.
Le masochiste a le don de se placer dans des situations où il doit prendre soin de quelqu’un d’autre.
Or le masochiste ne réalise pas qu’en accomplissant tout pour les autres, il les abaisse et les humilie en leur faisant sentir que , sans lui, il ne peuvent y arriver seuls.
La blessure de trahison
Cette blessure est vécue entre l’âge de 2 et 4 ans avec le parent du sexe opposé.
L’enfant se sent trahi par son parent à chaque fois que se parent ne tient pas ses promesses ou qu’il trahit sa confiance.
L’enfant vivant cela va se créer un masque de contrôlant. La personne va contrôler de bien respecter ses engagements, être fidèle et responsable.
Parmi les 5 blessures, le contrôlant est celui qui a le plus d’attentes envers les autres car il aime tout prévoir et tout contrôler.
La plus grande peur du contrôlant est la séparation, qu’elle vienne de lui ou non. Si la séparation vient de lui, il a peur de trahir l’autre et si ça vient de l’autre personne, ça vient lui rappeler qu’il n’a pas le contrôle de la situation.
La blessure d’injustice
Cette blessure est en général vécue entre l’age de 4 et 6 ans. L’enfant vit cette blessure avec le parent du même sexe. Il souffre en général de la froideur de son parent, de ses fréquentes critiques, de son intolérance.
Le masque crée par l’enfant pour se protéger est celui de la rigidité.
Le rigide cherche en permanence la justice et la justesse à tout prix. C’est en devenant perfectionniste qu’il tentera de le faire. L’idée est la suivante : si je fais tout bien, on va m’aimer.
Une autre voix d’expression de la blessure d’injustice est le rebelle.
Plus la personne est réactive à l’injustice plus la blessure est importante.
Peut-on apaiser nos blessures avec l’hypnose thérapeutique ?
Tout à fait, l’hypnose thérapeutique permet un accès direct à notre inconscient. Et par la même à nos représentations internes.
En prenant un nouveau chemin, en travaillant symboliquement sur notre vécu et nos représentations, nous modifions directement notre comportement. Nous avons la possibilité de travailler sur l’origine de la blessure.
C’est une formidable opportunité pour avancer.
Venez apaiser vos blessures et reprendre confiance en vous !
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